Vers 7H40 GMT, l'indice vedette Dax cédait 0,33% à 11.406,19 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes abandonnait 0,26% à 21.075,54 points.
"Les signaux négatifs en provenance des Etats-Unis et du Japon vont peser sur le Dax en début de séance", anticipait dans une note Antje Laschewski, analyste pour la banque publique allemande LBBW.
La veille, la Bourse de New York a clôturé en baisse, entraînée par un fort déclin des cours de brut et tirant dans sa chute l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo.
Pour l'heure, l'attention des investisseurs étaient désormais focalisée sur plusieurs résultats d'entreprises allemandes, qui venaient égailler une séance par ailleurs maigre en indicateurs macroéconomiques.
Sur le Dax, le titre BMW pointait dans le bas du tableau, affichant un repli de 2,72% à 89,56 euros, après avoir publié ses performances pour le deuxième trimestre. Le constructeur automobile allemand a présenté mardi un bénéfice net en léger repli au deuxième trimestre, de 1% sur un an, faisant mieux que ne l'escomptaient les analystes.
Pour autant, "BMW semble faire face à un environnement clairement plus difficile et ce, de manière plus prononcée que ses concurrents", commentait dans une note Holger Schmidt, analyste pour la banque Equinet.
Les concurrents de BMW étaient également dans le rouge, avec Daimler en repli de 0,50% à 81,71 euros et Volkswagen de 0,67% à 184,50 euros.
A l'inverse, équipementier automobile Continental faisait état de résultats jugés solides et relevait ses prévisions pour l'année 2015, comme le rapportaient les analystes de DZ Bank. L'action prenait 3,80% à 213,05 euros.
Sur le MDax, l'éditeur allemand Axel Springer était également recherché (+2,90% à 53,19 euros) après sa publication financière trimestrielle qui a mentionné des progrès dans sa stratégie de repositionnement sur le numérique et une hausse de ses revenus liés aux activités dématérialisées.
Ces résultats étaient considérés comme "une surprise positive" par Harald Heider, analyste chez DZ Bank, et ce même si les bénéfices ont fondu au deuxième trimestre sur un an, en raison d'un effet de base défavorable avec 2014 sur fond de cessions d'actifs.
bt/yap/mcj
