L'indice vedette Dax a terminé sur une petite baisse de 0,16% à 10.147,68 points, après sa hausse de 0,59% la veille. Le MDax des valeurs moyennes a lui aussi légèrement reculé, de 0,11% à 19.728,27 points.
Sans indicateur majeur à l'agenda, la place francfortoise s'est montrée hésitante. Elle a ouvert dans le vert, avant de s'enfoncer dans le rouge puis de revenir légèrement sous l'équilibre.
Les investisseurs sont plutôt attentistes avant la réunion de la BCE qui aura lieu jeudi. Celle-ci a fait état mardi d'une amélioration du crédit aux entreprises et ménages en zone euro au troisième trimestre, une bonne nouvelle en soi, mais qui signifie aussi que l'institution monétaire pourrait attendre avant d'élargir son vaste soutien à l'économie du Vieux continent.
En attendant le verdict jeudi, la cote a été animée par les résultats d'entreprises allemandes.
Le fabricant de logiciels professionnels SAP a notamment progressé de 0,53% à 66,50 euros, après avoir publié un bénéfice net en hausse de 2% à 895 millions d'euros au troisième trimestre, et fait état de progrès face à ses concurrents IBM et Oracle.
Il a toutefois été devancé en tête d'indice par quelques valeurs, notamment Deutsche Telekom, qui a enregistré un gain de 2,18% à 15,68 euros, car le groupe envisage une vente de ses activités de téléphonie mobile aux Pays-Bas, selon l'agence Bloomberg, qui cite des sources proches du dossier.
L'énergéticien RWE a engrangé 2,04% à 12,48 euros, après l'annonce de la commande d'un nouveau parc éolien en Pologne, et celle du plus gros parc photovoltaïque de Hongrie.
L'équipementier automobile Continental a gagné 0,64% à 203,80 euros, porté par une hausse de recommandation des analystes de la banque américaine Goldman Sachs.
La plupart des pensionnaires du Dax ont toutefois clôturé dans le rouge.
Volkswagen a perdu 0,49% à 98,70 euros, après des informations du Wall Street Journal. Le constructeur allemand a suspendu son chef du contrôle qualité Frank Tuch, selon le quotidien américain. Cela porterait à cinq le nombre de dirigeants sanctionnés pour le scandale des moteurs truqués.
Le groupe de chimie-pharmacie Merck KGaA a lâché 1,38% à 78,34 euros après avoir fait des concessions pour obtenir le feu vert de l'Union européenne pour la finalisation du rachat de Sigma-Aldrich, spécialiste américain des techniques et équipements de laboratoire qui représente la plus grosse acquisition de l'histoire du groupe. L'allemand a annoncé avoir vendu certains actifs de Sigma-Aldrich à l'américain Honeywell.
Deutsche Bank a perdu 1,39% à 26,55 euros. Selon le Financial Times, un employé de la banque a commis une erreur l'été dernier en faisant un virement de pas moins de 6 milliards de dollars à un fonds spéculatif avant de récupérer l'argent non dû le lendemain.
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