A l'issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a pris 0,17% (+32,69 points) à 18.935,71 points, après avoir longtemps oscillé entre gains et pertes. Il avait progressé de 0,67% mercredi.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a en revanche cédé 0,01% (-0,08 point) à 1.547,11 points.
Sur le volet des changes, le dollar valait 120,77 yens, plus haut que mercredi à la fermeture, un mouvement d'ordinaire favorable aux titres des groupes exportateurs. L'euro de son côté a continué de s'affaiblir, à 132,04 yens.
La séance, très active avec plus de 2,7 milliards de titres échangés sur le premier marché, a été marquée par le plongeon spectaculaire de l'action du pionnier nippon des jeux vidéo Nintendo.
Le titre a chuté de 8,97% à 2.080 yens après l'annonce d'un report du lancement de la première application pour smartphone conçue avec la société japonaise DeNA, laquelle a aussi fait les frais de ce changement de calendrier (-14,92% à 2.080 yens).
Avant cette conférence d'analystes qui a jeté un froid, la place tokyoïte avait démarré dans le vert, réagissant plutôt favorablement au communiqué publié mercredi par la Fed qui a su trouver le ton juste, de l'avis des courtiers. La banque centrale américaine a évoqué l'éventualité d'une hausse des taux lors de sa prochaine réunion en décembre, sans toutefois émouvoir un marché souvent enclin à s'inquiéter d'un resserrement monétaire.
Les investisseurs attendent désormais l'issue de la réunion de la Banque du Japon (BoJ) vendredi. Si un certain nombre d'économistes parient sur un assouplissement monétaire, le rebond de la production industrielle en septembre, annoncé juste avant l'ouverture des échanges, pourrait inciter la BoJ à ne pas agir pour l'heure, relevaient des observateurs.
ANA, Fujitsu et Hitachi sanctionnés
Sur le front des entreprises, les résultats ont continué à animer les échanges. Ainsi la compagnie aérienne ANA Holdings a-t-elle reculé de 3,05% à 355,1 yens: elle a affiché un bond de 51% de son bénéfice net au premier semestre de l'exercice 2015/16, mais l'absence de relèvement des prévisions annuelles a pu décevoir les donneurs d'ordres.
La sanction a été du même acabit pour Fujitsu (-2,18% à 591,6 yens), dont le titre a même plongé de plus de 6% immédiatement après la présentation de ses comptes. Le groupe d'équipements et services informatiques a déploré une perte nette entre avril et septembre.
Le conglomérat industriel Hitachi, dont le bénéfice net s'est replié de 17% sur la même période, a essuyé la même réaction négative (-2,35% à 698 yens).
En revanche, l'action de Fujifilm Holdings (technologies de l'image, appareils médicaux et bureautique), qui a fait état d'une hausse de ses résultats, a augmenté de 1,46% à 4.842 yens.
Du côté de l'automobile, en vedette depuis mercredi au Tokyo Motor Show, les fleurons du secteur ont tous terminé dans le rouge: Toyota (-1,23% à 7.457 yens), Nissan (-0,63% à 1.254,5 yens) et Honda (-1,85% à 3.976 yens).
Enfin, parmi les entreprises qui ont publié leurs comptes jeudi après la fermeture du marché, Sony a grimpé de 0,90% à 3.466 yens, Panasonic de 0,50% à 1.388 yens et NEC de 0,73% à 411 yens.
Vendredi, ce sera au tour d'autres valeurs phares de publier leurs résultats, notamment Sharp, NTT Docomo ou encore Japan Airlines.
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